Malik Hoffmann, poste 3-4 venant de Fos sur Mer (NM3)
Salut Malik, peux-tu te présenter au public réalais ?
Je m’appelle Malik Julien Hoffmann. Mes deux prénoms sont dû au métissage franco-marocain. Je suis né le 6 avril 1993, j’ai donc 23 ans. A 5 jours près j’aurais pu être une grosse blague ambulante ;). Pour l’instant je n’ai pas encore trouvé l’âme sœur donc je suis célibataire. J’habite à Mont de Marsan, qui, je dois le dire est un joli petit coin !
Côté professionnel, je vais être rapidement étudiant dans les métiers de la forme en tant que coach sportif. C’était pour moi une voie évidente étant un sportif depuis le berceau.
Peux-tu nous retracer ton parcours de basketteur depuis tes premiers dribbles ?
J’ai commencé le basket à l’âge de 5 ans. Pour la petite anecdote, j’hésitais entre le foot et le basket. Mais c’est en discutant avec ma mère qui m’a dit qu’elle ne viendrait pas l’hiver me supporter dans le froid sur les bords d’un terrain de foot. Donc le choix fut vite fait !
J’ai donc fait mes premiers dribbles au Basket Club d’Eschau, village de mon enfance à proximité de Strasbourg, et ce jusqu’à mes 15-16 ans. Ensuite, je suis allé jouer au Basket Club de Souffelweyersheim. N’essayez pas de le prononcer, les premiers essais sont souvent ridicules ! Je suis resté dans ce club formateur jusqu’à mes 21 ans où j’ai pu évoluer aux côtés de joueurs professionnels de la NM2 à la pro B comme un petit rookie. Puis en parallèle je faisais partie des équipes de cadet région et de prénationale.
Suite à mon passage à Souffelweyersheim, j’ai vécu une saison très courte en NM2 suite à un différent extra sportif entre le club de Joeuf Homécourt Basket Club Lorrain et moi-même. Je suis donc retourné à Souffel pour faire le sparing partner avec la pro B et ainsi préparer au mieux les échéances futures.
Enfin l’année dernière, j’ai atterri à Fos Provence Basket situé à Fos sur Mer. Je jouais en NM3 (où il était le capitaine ndlr) et je m’entrainais avec la pro B avec 5 autres potes. Cette année m’a vraiment fait progresser et passer un cap grâce au nombre d’entrainements, au professionnalisme des coaches pro et du centre formation.
Et maintenant je suis au REAL où j’ai posé mes sneakers pour, espérons, une année riche en couleurs et en victoires !
Il parait que tu as vécu une expérience américaine, peux-tu nous en dire plus ?
Effectivement, c’était de mes 19 à 20 ans. Je suis allé passer 6 mois dans une prep school floridienne à Tampa Bay qui s’appelait TBIA (Tampa Bay Internationale Academy) regroupant des joueurs du monde entier. Ce fut une expérience riche en enseignements et en émotions ! Mais malheureusement, je n’ai pas pu continuer l’aventure dans les universités américaines. En effet, les bourses obtenues ne couvraient pas assez les frais exorbitants des structures qui m’intéressaient et qui m’avaient contacté.
Si tu devais nous donner ton point fort, lequel serait-il ?
Je dirai que mon point fort est ma polyvalence. Je peux aider mon équipe sur plusieurs postes que ce soit en attaque ou défense. Je n’en dirais pas plus, pour vous en rendre compte, il faudra venir nous supporter de Saint-Aubin à Toulouzette 😉
Et un point faible ?
Tout d’abord je dois améliorer ma régularité match après match puis devenir encore plus incisif que ce soit dans mon adresse ou dans mes percussions vers le cercle. Et là encore, j’aurais besoin de votre soutien pour donner le meilleur de moi-même à chaque match pour l’équipe.
Si tu devais nous raconter un de tes meilleurs souvenirs basket…
Je peux vous en donner plusieurs ?
Bien sûr !
Le premier qui me vient à l’esprit est l’ascension de Souffel. C’était énorme de voir ce club issu d’une petite ville avec un petit budget entrer dans le monde pro en réalisant des exploits.
Ensuite, le parcours que j’ai vécu avec mes potes de cadet région en Coupe de France notamment le jour où nous avions titillé la JDA (Dijon ndlr) !
Mes différents tournois aux Etats-Unis où tu te rends vraiment compte de la différence entre la France et les USA au niveau basket tant dans la mentalité que dans les infrastructures.
Ma rentrée en Nationale 1 durant ma dernière année de cadet dans le match du maintien. Bien qu’épisodique ma rentrée fut un super souvenir !
Mes deux derniers seront sans hésiter la saison dernière où nous avions un gros plaisir à jouer ensemble dans une équipe ultra jeune (moyenne d’âge 19 ans, il était le plus vieux ndlr). C’était vraiment une saison en or. Enfin l’Open de France 3×3 de cet été à Orléans fut tout aussi plaisant.
Un souvenir à oublier ?
J’essaye de ne pas m’éterniser sur le négatif donc j’en citerai bien moins. Le premier est ma blessure à la cheville en match amical il y a 2 ans. Ces blessures sont parfois autant douloureuses psychologiquement que physiquement. Mais il y a aussi le fait de ne pas être monté de la prénat à la NM3 avec l’équipe 2 de Souffel.
Quels sont tes objectifs pour cette saison ?
Le premier est le maintien de l’équipe en NM2. Prendre du plaisir est aussi très important pour moi mais d’après les premiers entrainements, l’ambiance sera bonne dans le groupe !
Individuellement, je veux bien sûr encore progresser pour m’affirmer à ce niveau, prouver que je peux y arriver et ainsi pouvoir aspirer à jouer au niveau supérieur.
Personnellement, j’espère réussir mon BPJEPS Activité Gymnique des métiers de la forme et de la force afin d’avoir une qualification pour me permettre de venir coach sportif ou préparateur physique.
Enfin, en dehors de tout ce qui est basket, je souhaite vraiment faire des rencontres enrichissantes et agréables en terre landaise qui est fervente et passionnée puis devenir pote avec mes coéquipiers, créer des liens dans votre belle région.
Comment as-tu signé chez nous ?
J’ai été en contact avec Marcel Tréméa. On a longuement échangé et nous nous sommes compris très vite basketballistiquement parlant. De plus, le projet sportif est très intéressant ! Puis il faut dire que le club a fait tout son possible pour que je puisse mener mon projet professionnel et sportif.
Un mot sur le REAL Chalossais ?
J’ai été bien accueilli et pour l’instant je suis très heureux d’être au sein de ce club qui est très chaleureux !
Et un dernier pour les supporters ?
Nous, les joueurs, on se doit de tout faire afin de maintenir l’équipe dans ce niveau relevé. Si vous nous soutenez dans les bons comme dans les mauvais moments on saura vous le rendre sur et en dehors du terrain !
Et je terminerai par dire « Hasta la Victoria » (il me semble 😉 )
