INTERVIEW : Tom LARTIGAU – « Je serai toujours fier de faire partie de ce club […] »


Joueur de l’équipe 2 et membre de l’effectif de l’équipe 1, Tom Lartigau a dû récemment laisser ses coéquipiers terminer la saison sans lui pour des raisons professionnelles. Désormais sur Paris depuis quelques semaines, il nous en dit plus sur son quotidien de stagiaire au sein d’une grande chaine nationale mais nous livre aussi ses impressions sur sa première moitié de saison, son équipe et plus largement sur le club du REAL Chalossais… 


– Salut Tom, tu as dû récemment quitter nos Landes pour Paris. Peux-tu nous dire pourquoi ?

Tom : C’est vrai que du jour au lendemain j’ai disparu de chez mes parents, des salles du REAL et même du département. La raison elle est simple, je suis en 3ème et dernière année de mon école de journalisme à Bordeaux. Pour valider et conclure mon cursus, j’ai un stage de six mois à réaliser dans un média. Après des mois et des mois de recherches et beaucoup de stress pour mes parents (à cause un peu du fait que je ne me suis pas trop excité par rapport à la situation), j’ai enfin réussi après deux entretiens à décrocher mon stage pour les 6 mois.

Etant donné que je suis un amoureux du sport en général, je voulais absolument intégrer un média sportif qui faisait parti des plus connus type L’Equipe, RMC etc. C’est finalement Canal + Sport et la rédaction Omnisports qui a bien voulu me prendre en tant que stagiaire journaliste sportif. C’est sûrement grâce à la photo de mon CV où je suis en plein match avec le maillot du REAL pour montrer mon appétence pour le sport (merci Marco pour la photo). Je suis donc parti le 28 janvier pour Paris et une nouvelle aventure qui, pour l’instant, se passe incroyablement bien.

– Les Landes ne te manquent pas trop ?

Tom : J’avoue que forcément ça me manque. Déjà ça fait bizarre d’être si loin de mes parents, ma famille, de mon petit chien et de tous mes potes. Je savais depuis quelques mois que ce départ potentiel loin de chez moi allait m’affecter un peu et j’avoue que de quitter tout ça, ça fait bizarre. Surtout le week-end, même si je travaille, je ne vais pas mentir que c’est un sentiment particulier de ne pas voir les gars pour aller jouer ou justement aller voir un match de mes potes ou encore sortir et faire des soirées avec mes Ducasse Brothers. Le basket me manque énormément mais bon, à Paris ça se passe très bien. Je me dis que c’est pour mon avenir et que c’est le plus important.

– Quelles sont tes missions chez Canal+ Sport ?

Tom : A Canal + j’ai plusieurs casquettes, je suis journaliste sportif (préparation d’émissions comme le Canal Sports Club et autres dédiées aux sports que l’on diffuse), mais aussi monteur de sujets, de résumés de matchs, de chroniques et de temps en temps en régie pendant les directs.

– C’est quoi ta journée type ?

Tom : Déjà le matin comme tout bon fan de sport, je regarde les réseaux sociaux et les médias pour voir l’actualité récente dans le monde du sport. J’arrive ensuite vers 10h30 aux locaux, et là en fonction des actualités on réalise des sujets. Par exemple en ce moment la saison de padel tennis va reprendre et on prépare les émissions qui vont arriver. Donc on fait des sujets sur les récents tournois, sur les joueurs et leur préparation d’avant-saison.

Ce qui est bien dans mon stage c’est que vraiment je traite de tous les sports et de ce qu’il se passe dans la semaine. Je peux aussi bien faire un sujet sur Nando De Colo puis après sur le TOP 14 avec Bayonne et ensuite monter un autre sujet sur Manchester United. La création et le montage de ces sujets m’occupent de 10h30 à 17h30 environ, du lundi au jeudi. En ce qui concerne le vendredi et le samedi, on prépare avec toute l’équipe, les sujets qui seront diffusés durant l’émission du Canal Sports Club tous les samedis en direct à 19h. Le jour-même, il peut m’arriver de devoir suivre un match de football anglais à 17h et devoir faire le sujet en suivant pour qu’il soit diffusé le soir à 19h15 à l’antenne par exemple. Les journées se suivent mais ne se ressemblent pas et c’est ce que j’aime dans ce stage.

– Tu imagines ton avenir professionnel comment ?

Tom : En soit c’est assez simple, je me vois clairement faire ce que je fais depuis une quinzaine de jours. C’est totalement ce que je recherchais en m’inscrivant à l’école de journalisme et c’est ce qui me plait. Travailler pour Canal + est un énorme privilège et je me dis quelque part que c’est une récompense pour les « sacrifices » que j’ai pu faire pour avoir ce stage.

– Tu as joué la moitié de la saison avec les SG2. Quel est ton bilan et ton ressenti à mi-saison ?

Tom : Ce que je vais dire va faire sourire Adrien (Babby ndlr) et mon coach Cyril à coup sûr. Personnellement je suis frustré de ma moitié de saison parce que j’ai bien débuté en préparation et en début de saison j’étais en forme. Mais après, j’étais clairement en dessous et j’étais dans une période très mauvaise où j’étais constamment frustré par mes performances. Heureusement j’ai su rebondir et montrer ce que je savais faire. Le fait de savoir que j’allais bientôt quitter mes coéquipiers m’a fait prendre conscience qu’il fallait que je profite à fond d’eux et du basket et je suis redevenu utile pour l’équipe. Je suis donc parti sur une bonne note. Pour ce qui est des résultats collectifs, c’est là aussi mitigé. On a comme l’an dernier, voire encore plus, un groupe pour faire vraiment quelque chose de bien. Mais malheureusement, on n’a pas trop su confirmer les très bons résultats de l’an passé sans savoir trop pourquoi. On a perdu des matchs qu’on ne devait pas et quand on gagnait, c’était toujours compliqué et pas constant. Récemment on a eu un énorme trou avec une succession de défaites (4 à l’extérieur ndlr). Etant un compétiteur, partir pendant cette période j’avoue que cela m’a encore plus affecté. Forcément je veux que l’on gagne tout et surtout que l’on s’offre une fin de saison aussi bien voire mieux que la saison passée, car c’était vraiment incroyable. Avec le groupe que l’on a, une vraie bande de potes, cela entache un peu la saison.

– Tu suis toujours les résultats de tes coéquipiers ?

Tom : Même à 750 kilomètres des salles du REAL, je suis évidemment tout ce qu’il se passe et je supporte les gars à fond à chaque match. J’essaye de montrer que je suis toujours là avec eux. On est une équipe et on le restera. Je suis d’ailleurs content car je pense qu’on est sortis de cette mauvaise passe et qu’on va retrouver un rythme et des résultats qui correspondent à l’équipe que nous sommes. Et puis peu importe ce qui se passe, je serai toujours fier de faire partie de ce club, de l’équipe 2 et de l’équipe, 1 même si cette saison avec les cours je n’ai pas trop pu être présent avec la N3. Mais je suis aussi à fond leurs performances car ce sont mes potes aussi !

– Si tu devais nous parler de l’ambiance de l’équipe 2, tu la décrirais comment ? Le mélange vieux/jeunes fonctionne bien ?

Tom : Franchement, et en étant sincère, c’est juste incroyable et parfait. Je ne m’attendais pas forcément à ça en arrivant au tout début en 2020. Mais je pense que depuis l’an dernier on est vraiment devenus un véritable groupe de potes. Alors oui ça va des 43 ans de Peio aux 18 de mon petitou Yannou mais c’est ça qui fait notre force. On a un nombre incalculable de délires, d’histoires et de moments incroyables que l’on partage tous ensemble. J’aimerais encore vivre tous les vendredis les repas d’après entrainement où l’on raconte nos péripéties avec Théo Ducasse et où on écoute, les yeux grands écarquillés, les histoires de Tiste, de mon Bierre, des frères Babby ou encore de Broubrou. Déconner aussi entre jeunes et moins jeunes avec Daminou, Matthias, Benjos la bringue et Zo Labat. Ce sont des moments incroyables et c’est vraiment ce que j’aime avec cette équipe. Toujours la bonne humeur, toujours de la bienveillance et on est vraiment un groupe ultra soudé. Je suis vraiment fier de faire parti de cette bande et je pense que c’est ça aussi l’esprit famille que je recherchais en venant au REAL. En tout cas, je ne vous oublie pas et je reviendrai dès que je le peux voir le peuple réalais.

Hasta la Victoria !

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